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En dépit de sa longueur (2h32), « Doctor Sleep » sait y faire pour embarquer le spectateur dans son sous-monde, aussi sombre que fascinant. 2019 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC.

Elles avaient tout pour elles. Elles sont les suites de chefs-d’œuvre du cinéma et, elles-mêmes, sont d’excellents films, portés par de grands noms. Et personne, ou presque, ne sait qu’elles existent. Cette semaine, « Marianne » s’intéresse à « Doctor Sleep » (2019), la suite mésestimée de « Shining » (1980). Trente-neuf ans après le joyau de Stanley Kubrick, lui-même adapté d’un chef-d’œuvre de Stephen King, « Doctor Sleep » constitue une suite tout à fait honorable, mais boudée par le public.

Donner une suite à une œuvre mythique près de quarante ans plus tard ? Mission quasi impossible, à plus forte raison quand le film est signé Stanley Kubrick et le livre dont il est l’adaptation, Stephen King. C’est pourtant l’ambition de Doctor Sleep, deuxième volet de Shining (1980), d’après la suite du roman originel écrite elle aussi par Stephen King.

Dans Shining, histoire hautement cathartique pour un auteur de romans d’horreur, un écrivain fauché et alcoolique est contraint d’accepter un boulot de gardien dans un hôtel de montagne inaccessible pendant l’hiver. Il s’y installe avec son épouse et son fils télépathe, ignorant que tous trois vont devoir cohabiter avec les anciens pensionnaires des lieux… Dans l’adaptation cinématographique, Jack Nicholson incarne à merveille cet homme brisé qui bascule dans la folie.

Malgré sa longueur, « Doctor Sleep » parvient à captiver les spectateurs, plongeant dans un univers sombre et fascinant. Le film, sorti en 2019, est une suite honorable du classique « Shining » de 1980, réalisé par Stanley Kubrick. Adapté du roman de Stephen King, « Doctor Sleep » relève le défi de donner une suite à une œuvre aussi emblématique, près de quarante ans après sa sortie initiale.

L’histoire de « Shining » est celle d’un écrivain en difficulté et alcoolique qui accepte un emploi de gardien dans un hôtel isolé en montagne pour l’hiver, avec sa femme et son fils doté de pouvoirs télépathiques. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’ils vont devoir affronter les anciens habitants de l’hôtel, ce qui mène le personnage principal, interprété brillamment par Jack Nicholson, à sombrer dans la folie.

En conclusion, malgré les défis inhérents à la création d’une suite à un film aussi emblématique que « Shining », « Doctor Sleep » parvient à captiver et à offrir une expérience cinématographique sombre et fascinante. Son statut de suite mésestimée ne devrait pas occulter sa qualité et sa capacité à raviver l’héritage de son prédécesseur.