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Le gouvernement français a récemment annoncé son intention de trouver 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires d’ici à 2025 pour faire face au déficit public croissant. Pour atteindre cet objectif, des mesures fiscales seront prises, notamment en ciblant les plus fortunés et les grandes entreprises.

Selon Les Échos, le gouvernement prévoit de dévoiler un projet de loi de finances chiffrant les hausses d’impôts à 19 milliards d’euros, mais certaines augmentations de prélèvements obligatoires pourraient faire grimper cette facture à au moins 25 milliards d’euros. En plus des 16 milliards d’euros provenant de la hausse des impôts, 3 milliards d’euros supplémentaires seront collectés grâce à une augmentation des taxes sur l’électricité, bien que Les Échos estiment que ce chiffre atteindra en réalité les 6 milliards d’euros en 2025.

En outre, le gouvernement envisage de réformer les allègements de cotisations employeurs, ce qui pourrait apporter 4 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour l’État. En parallèle, des efforts seront demandés aux 300 plus grosses entreprises, annulant la baisse des impôts de production pour un gain de 1,1 milliard d’euros. Une contribution exceptionnelle des armateurs de 500 millions d’euros et la taxation des rachats d’actions pour 200 millions d’euros contribueront également aux recettes de l’État.

Les ménages ne seront pas épargnés, avec une augmentation de la fiscalité pour les foyers les plus aisés rapportant 2 milliards d’euros, ainsi qu’une refonte de la niche fiscale dite « Airbnb » apportant 200 millions d’euros. Le gouvernement prévoit également de tirer des revenus de la fiscalité environnementale, notamment en renforçant le malus sur la vente de voitures neuves.

Ces mesures visent à combler le déficit public croissant et à stabiliser la situation financière du pays. Il est crucial pour le gouvernement de trouver des recettes supplémentaires tout en maintenant un équilibre entre les contributions des différentes catégories de contribuables. Les détails précis de ces mesures fiscales seront présentés dans le cadre du projet de loi de finances qui sera discuté en conseil des ministres le 10 octobre.