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La tension monte entre l’Iran et Israël après l’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et du chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr. Les Etats-Unis craignent des attaques imminentes de la part de l’Iran contre Israël et ont partagé cette inquiétude avec les dirigeants européens. Le président américain Joe Biden a discuté de la situation avec les dirigeants français, allemand, italien et britannique pour appeler à une désescalade des tensions.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Nasser Kanani, a rejeté les appels des pays occidentaux à renoncer à ses menaces contre Israël, affirmant que l’Iran est déterminé à défendre sa souveraineté et ne demandera pas la permission d’utiliser ses droits légitimes. L’Iran a averti qu’il ne céderait jamais aux pressions et aux sanctions, mais qu’il répondrait aux agresseurs conformément aux normes internationales.

Les Etats-Unis ont averti que toute attaque de l’Iran contre Israël aurait des conséquences graves pour la sécurité régionale et pourraient affecter les discussions sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. La Maison Blanche a souligné l’importance de la responsabilité de l’Irak de protéger la coalition internationale d’attaques de milices soutenues par l’Iran.

La tension reste très vive au Moyen-Orient, avec des échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne à la frontière libanaise, ainsi que l’offensive continue de l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région pour faire face à toute escalade de la situation.

Il est crucial que tous les acteurs impliqués fassent preuve de retenue et cherchent des solutions diplomatiques pour éviter une escalade militaire qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la région. La communauté internationale doit continuer à appeler au dialogue et à la désescalade pour éviter un conflit ouvert entre l’Iran et Israël.