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La priorité du nouveau gouvernement de Trump sera de favoriser la paix en Ukraine, selon Bryan Lanza, ancien membre de l’équipe de campagne. Il estime que la récupération des territoires occupés par la Russie, y compris la Crimée, ne devrait pas être une condition préalable à la paix. Cette déclaration a suscité des réactions vives en Ukraine, où la question de la Crimée est un symbole de souveraineté.

Dmytro Lytvyn, conseiller principal de Zelensky, a qualifié cette position de pression sur l’Ukraine pour accepter un accord désavantageux. Il affirme que c’est Poutine, et non l’Ukraine, qui cherche à prolonger la guerre. Malgré les solutions proposées par l’Ukraine pour mettre fin au conflit, la Russie doit reconnaître la nécessité d’une paix véritable et stable.

Alors que la guerre en Ukraine dure depuis près de trois ans, l’attitude de Trump à ce sujet reste ambivalente. Son objectif est de mettre fin à la guerre tout en limitant les coûts pour les États-Unis. Certains alliés comme Bryan Lanza défendent des propositions qui pourraient conduire à une domination prolongée de la Russie sur des régions ukrainiennes, remettant en question la position traditionnelle des États-Unis et de leurs alliés européens.

Un entretien téléphonique entre Trump, Zelensky et Elon Musk, allié de Trump, suggère une influence croissante des acteurs privés dans la diplomatie internationale. La félicitation de Poutine à Trump pour sa victoire électorale pourrait ouvrir la voie à des discussions plus étroites sur la guerre en Ukraine à l’avenir. Cette situation soulève des questions sur la place des concessions territoriales dans la diplomatie internationale et sur les choix à venir de Trump dans les négociations futures.