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Lundi dernier, des réservistes armés et masqués ont tenté de libérer neuf soldats israéliens accusés d’abus sexuels sur un détenu palestinien. Cette tentative a plongé la société israélienne dans une profonde division entre les partisans du gouvernement Netanyahou et les voix critiques qui défendent l’État de droit.

La situation a suscité des inquiétudes quant à une éventuelle guerre civile en Israël. Le général Herzi Halevi, chef d’état-major de Tsahal, a même demandé à Benyamin Netanyahou s’ils devaient se préparer à une telle éventualité. Cette tension a également été soulignée par Yaïr Lapid, chef de l’opposition, qui a qualifié la tentative de libération des soldats de « coup d’État mené par une milice armée ».

Un sondage récent a révélé que 57% des Israéliens estiment que la démocratie de leur pays est en danger en raison des actions de militants d’extrême droite religieux. Cette intrusion de militants extrémistes a profondément affaibli l’État de droit en Israël et a exacerbé les fractures au sein de la société.

Cette crise soulève des questions plus larges sur l’avenir de la démocratie en Israël et la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et la stabilité. Les tensions entre les différents groupes de la société israélienne ne montrent aucun signe de diminution, ce qui laisse présager des jours difficiles à venir pour le pays et sa population.