Cédric G., le pervers majuscule du procès des viols de Mazan
Cédric G. a été l’un des principaux accusés interrogés par la cour criminelle du Vaucluse lors du procès des viols de Mazan. Lors de son témoignage, il a été comparé à Dominique Pelicot par la présidente du tribunal, Dominique Pelicot lui-même étant l’accusé principal de cette affaire.
Cédric G. a été décrit comme un homme de 50 ans, ancien disquaire, avec des similitudes troublantes avec Dominique Pelicot. Les experts psychiatres ont souligné sa personnalité clivée, manipulatrice et remplie de déviances, tout en faisant le lien avec son histoire personnelle marquée par un viol subi dans sa jeunesse.
Selon Cédric G., sa dérive a commencé après une rupture amoureuse violente à l’âge de 20 ans, qui a entraîné des conséquences désastreuses dans sa vie. Il a confié que cette période de sa vie l’avait plongé dans la colère et la haine, le poussant à chercher un exutoire, qui s’est révélé être le sexe. Il a admis avoir sombré dans des comportements déviants, allant jusqu’à dépasser certaines limites.
Lors du procès, trois de ses anciennes compagnes ont témoigné contre lui, décrivant des actes de diffusion d’images intimes à leur insu. Ces témoignages ont mis en lumière la manipulation et la cruauté dont Cédric G. était capable envers les femmes qui ont partagé sa vie.
Les récits des victimes ont révélé des actions odieuses de la part de Cédric G., allant jusqu’à simuler la mort d’une de ses partenaires pour obtenir des avantages personnels. Ces comportements ont choqué la cour et ont renforcé l’image d’un homme dangereux et manipulateur.
Le procès des viols de Mazan a mis en lumière la complexité des personnalités impliquées dans cette affaire, ainsi que les traumatismes et les déviances qui peuvent conduire à de telles atrocités. Il a également souligné l’importance de donner la parole aux victimes et de condamner fermement les coupables de tels actes.