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Amélie de Montchalin Prévoit un Déficit de 5% pour 2025

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé que le projet de budget du gouvernement comportera un déficit public pour la fin de l’année 2025 qui ne dépassera pas significativement les 5%. Cette déclaration a été faite lors d’une interview parue le dimanche 5 janvier sur le site du Parisien. Selon elle, il est impératif d’examiner chaque dépense et tout le monde doit contribuer à faire plus d’économies.

Préparation du Budget 2025

À partir de lundi, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, recevra les différents partis politiques à Bercy pour élaborer le budget de l’année à venir. La France est actuellement sous le coup d’une procédure de déficits excessifs de la Commission européenne, et son déficit public devrait dépasser les 6% en 2024. Amélie de Montchalin a expliqué qu’il manque encore plus d’une dizaine de milliards d’euros d’économies par rapport au texte du Sénat, et qu’elle fera de nouvelles propositions suite à la censure du texte.

Objectifs du Budget et Position de la Ministre

La ministre des Comptes publics a clairement indiqué qu’il n’y aura ni nouveaux impôts ni hausses d’impôts qui pourraient affecter le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Elle a exclu toute augmentation de la TVA mais a affirmé vouloir maintenir la taxe sur les billets d’avion, la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises, ainsi que la taxe sur les rachats d’action.

Amélie de Montchalin a souligné la nécessité de trouver un compromis et que le budget ne sera pas celui d’un parti politique spécifique, mais celui de tout le pays. Elle a également mentionné que la loi spéciale votée à l’unanimité pourrait permettre de trouver une majorité sur le budget.

Crise Politique et Besoin d’un Budget

La France est actuellement plongée dans une crise politique depuis la dissolution de l’Assemblée en juin par Emmanuel Macron, ce qui a empêché le vote d’un budget pour 2025. En attendant, une loi spéciale basée sur les orientations budgétaires de 2024 a été adoptée mi-décembre pour assurer la continuité des services publics, mais selon Amélie de Montchalin, cette loi n’est pas viable. Elle a clairement affirmé qu’ils ne veulent pas d’une France en service minimum.