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La police fédérale brésilienne a recommandé l’inculpation de l’ancien président Jair Bolsonaro pour son implication présumée dans un complot visant à renverser le gouvernement après sa défaite électorale en 2022. Selon les autorités, Bolsonaro aurait fait partie d’un groupe de 37 personnes, y compris l’ancien ministre de la Défense Braga Netto, qui auraient été à l’origine de cette tentative de coup d’État avortée.

Cinq individus, dont un ancien membre du cabinet de Bolsonaro, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans un complot visant à assassiner le président élu Luiz Inacio Lula da Silva avant son entrée en fonction en janvier 2023. Une source policière a révélé que Bolsonaro était considéré comme un acteur clé de ce complot.

La police fédérale a conclu son enquête sur cette organisation criminelle et a transmis un rapport à la Cour suprême, recommandant l’inculpation des 37 personnes pour des crimes allant de l’abolition violente de l’État démocratique de droit au coup d’État et à l’organisation criminelle.

En plus de Bolsonaro, plusieurs anciens ministres de son gouvernement sont également visés par les accusations, notamment le ministre de la Défense de l’époque, Walter Braga Netto, et le général Augusto Heleno, ex-ministre du Cabinet de sécurité institutionnelle. Ces inculpations représentent un revers pour Bolsonaro, qui envisageait de se présenter à l’élection présidentielle de 2026 malgré son inéligibilité jusqu’en 2030.

Le rapport d’enquête de la police fédérale sera transmis au bureau du procureur général, qui décidera s’il convient d’engager des poursuites contre l’ancien président. Cette affaire soulève des questions sur l’état de la démocratie au Brésil et l’implication de personnalités politiques de haut rang dans des activités criminelles.

Les révélations de la police fédérale mettent en lumière la fragilité des institutions démocratiques et la nécessité de garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire pour lutter contre la corruption et les abus de pouvoir. Les citoyens brésiliens attendent que la justice soit rendue et que les responsables de ces actes soient tenus pour responsables de leurs actions.