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Fraîchement nommé ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand a accordé sa première interview au JDD, samedi 21 septembre. Il se dit « honoré » et « fier » d’appartenir au nouveau gouvernement formé par Michel Barnier. Le député Haut-Savoyard issu du groupe présidentiel (Ensemble pour la République) remplace donc Bruno Le Maire à Bercy.

Antoine Armand rejette l’étiquette de ministre de la confiscation fiscale

Dans cette nouvelle fonction, Antoine Armand se voit confier une tâche délicate : trouver 20 milliards d’euros d’économies d’ici 2025. Cependant, il tient à souligner qu’il ne sera pas le ministre de la confiscation fiscale, ni celui du sous-investissement dans l’avenir économique et écologique du pays. Il affirme que dans le contexte budgétaire actuel, il serait irresponsable d’exclure d’office certains prélèvements exceptionnels et ciblés.

Des orientations fiscales à déterminer

Antoine Armand attend avec impatience les orientations fiscales qui seront déterminées par le Premier ministre. Il est conscient des défis qui l’attendent, notamment en ce qui concerne de potentielles hausses d’impôts pour les classes moyennes. Il estime que ces classes travaillent et contribuent à la solidarité nationale, et qu’elles doivent donc être soutenues.

Points de convergence avec le NFP

Pour mener à bien son travail avec une Assemblée nationale sans majorité, Antoine Armand se montre confiant quant à sa capacité à trouver des points de convergence avec le NFP. Il souligne l’importance de la réindustrialisation du pays, la lutte pour des salaires décents, pour l’innovation et pour défendre les entreprises françaises face à la concurrence internationale.

Politique de rupture ou de continuité ?

Interrogé sur la politique qu’il entend mener à Bercy, Antoine Armand met en avant la nécessité de stabilité et de sérieux pour l’économie. Il estime que ce qui a fonctionné doit être préservé, tout en reconnaissant qu’il reste encore des efforts à fournir. Il insiste sur le fait qu’une industrie française forte ne peut se concevoir sans une transition écologique aboutie.

En conclusion, Antoine Armand se montre déterminé à relever les défis qui se présentent à lui en tant que ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Il entend mener une politique responsable, axée sur la préservation des acquis tout en étant tourné vers l’avenir et les enjeux économiques et écologiques du pays.