Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Israël et le Hezbollah, avec la médiation des États-Unis et de la France. Cet accord vise à mettre fin de façon permanente à la guerre qui sévit dans le pays. Voici ce que prévoit cet accord :
– Les troupes israéliennes doivent évacuer le sud du Liban dans les soixante prochains jours, où elles sont entrées à partir du 1er octobre.
– De leur côté, les forces du Hezbollah doivent se retirer au nord du fleuve Litani, à une vingtaine de kilomètres de la frontière.
– Pendant cette période de deux mois, les Forces armées libanaises doivent progressivement se déployer dans la bande frontalière évacuée par le Hezbollah. Elles peuvent envoyer entre 1 000 et 2 000 hommes dans le Sud immédiatement, puis jusqu’à 6 000 hommes au cours des six prochains mois.
– Le nombre de casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban doit être augmenté.
– Un comité de surveillance présidé par les États-Unis sera créé pour veiller au respect de l’accord de cessez-le-feu.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé l’adoption imminente d’un cessez-le-feu dans la guerre avec le Hezbollah, tout en avertissant que son pays réagira en cas de violation de la trêve.
Pendant ce temps, l’armée israélienne continue ses frappes sur la bande de Gaza, où des civils sont également touchés. Les pays du G7 ont affirmé respecter leurs obligations envers la Cour pénale internationale.
En réaction à l’annonce du cessez-le-feu au Liban, le Hamas s’est dit prêt à une trêve à Gaza. L’Iran a salué la fin de l’agression israélienne contre le Liban et a exprimé son soutien à la résistance libanaise.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué l’accord de cessez-le-feu et a déclaré que la FINUL était prête à soutenir son application. Emmanuel Macron a appelé à un cessez-le-feu à Gaza et a exhorté à l’élection rapide d’un président au Liban.
Il est important de noter que des frappes ont eu lieu sur la banlieue de Beyrouth juste avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Les États-Unis ont également mené des frappes en Syrie contre un groupe soutenu par l’Iran en réponse à une attaque contre les forces américaines.