La chaleur accablante à Tokyo a atteint des niveaux mortels au mois de juillet, avec plus de 120 décès signalés. Le Japon, confronté à des températures dépassant les 30°C en raison du changement climatique, a vu plus de 37 000 personnes admises à l’hôpital pour des coups de chaleur durant ce mois. C’est la première fois depuis la canicule de 2018, qui avait tué 127 personnes, que le pays fait face à une telle tragédie.
Le mois de juillet a été particulièrement chaud à Tokyo, avec des températures moyennes dépassant les records établis depuis 1898. Les autorités japonaises ont qualifié cette période de « kokusho », ou chaleur brutale en français, et ont recommandé aux citoyens de rester à l’intérieur, de rester hydratés et d’utiliser la climatisation pour éviter les coups de chaleur.
Malgré ces avertissements, de nombreuses personnes âgées au Japon ont évité d’utiliser la climatisation par crainte pour leur santé. Cela a conduit à la majorité des décès signalés à Tokyo, où 123 personnes sont décédées en raison de la chaleur. Les autorités sanitaires et les météorologues ont exhorté la population à prendre des précautions pour éviter les coups de chaleur, notamment en surveillant les prévisions météorologiques et en restant à l’intérieur pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Alors que le mois d’août s’annonce tout aussi chaud, l’Agence météorologique japonaise prévoit des températures pouvant dépasser les 35°C. Il est essentiel que les résidents prennent des mesures pour se protéger et éviter les risques liés à la chaleur intense. En cette période de canicule meurtrière, il est crucial de suivre les recommandations des autorités pour rester en sécurité et en bonne santé.