La Défense civile de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a déclaré que 90 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur une école de Gaza-ville, présentée par l’armée israélienne comme un centre de commandement pour des « terroristes ». Cette attaque, l’une des plus meurtrières depuis le début de la guerre à Gaza, survient après une escalade des tensions entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque du Hamas sur le sol israélien.
L’école al-Tabi’een, située au centre de Gaza-ville, servait d’abri à environ 250 personnes déplacées, majoritairement des femmes et des enfants. Le porte-parole de la Défense civile a dénoncé un « massacre atroce », tandis que l’armée israélienne a affirmé avoir visé des terroristes du Hamas opérant dans un centre de commandement intégré.
Les combats se poursuivent à Gaza, avec l’armée israélienne engagée dans des affrontements au sol dans la région de Khan Younès. Les tensions sont exacerbées par les attaques récentes en Iran et au Liban, attribuées à Israël, et les menaces de représailles de l’Iran et du Hezbollah.
Malgré ces violences, des pays médiateurs ont appelé à la reprise des négociations pour une trêve le 15 août. Israël a accepté de participer à ces pourparlers, tandis que le Hamas a nommé un nouveau chef. La communauté internationale redouble d’efforts pour éviter une escalade du conflit et préserver la vie des civils pris au milieu de cette guerre dévastatrice.
Les échanges de tirs se multiplient le long des frontières, mettant en danger les villes comme Haïfa en Israël et le Liban. L’espoir d’une trêve et d’une solution pacifique reste fragile, mais les négociations représentent un premier pas vers la fin de cette violence inutile qui a déjà coûté la vie à des milliers de personnes innocentes.