Maria Andreïeva, qui a mené les manifestations pour le retour des soldats russes mobilisés en Ukraine, a annoncé qu’elle mettait fin à son combat. Cette décision fait suite à sa désignation en tant qu’« agente de l’étranger » par les autorités et à sa perte d’emploi. Malgré la répression croissante en Russie, Maria Andreïeva et d’autres associations de femmes de soldats mobilisés ont continué à organiser des rassemblements pour demander le retour de leurs proches.
Malheureusement, Maria Andreïeva a déclaré qu’elle devait désormais se retirer de la scène publique. Cette militante était à la tête du mouvement « Retour à la maison » qui cherchait à ramener les soldats russes chez eux après des années de déploiement en Ukraine. Sa désignation en tant qu’« agente de l’étranger » a eu des conséquences sur sa vie professionnelle, l’obligeant à quitter son emploi dans un centre spécialisé en psychoneurologie infantile à Moscou.
Les manifestations organisées par Maria Andreïeva et d’autres femmes de soldats ont été de plus en plus rare en Russie en raison de la répression exercée par les autorités. Les rassemblements hebdomadaires qui avaient lieu près du Kremlin ont diminué en fréquence en raison des arrestations de manifestants, y compris de journalistes. Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, les voix dissidentes en Russie ont été réprimées et de nombreuses personnes ont été contraintes à l’exil ou emprisonnées.
La mobilisation de 300 000 réservistes en Russie à l’automne dernier pour renforcer l’armée sur le front ukrainien a suscité des critiques et des manifestations. Les appels à ramener les soldats chez eux ont été réprimés, et les personnes qui ont exprimé leur opposition ont été sévèrement punies. Malgré ces obstacles, Maria Andreïeva et d’autres militants continuent de lutter pour faire entendre leur voix et demander la fin de la mobilisation en Ukraine.
La situation en Russie montre la difficulté pour les militants de faire valoir leurs droits et leurs opinions dans un climat de répression croissante. Les restrictions imposées par le gouvernement aux voix dissidentes limitent la liberté d’expression et mettent en péril ceux qui osent s’opposer au régime en place. Il est essentiel de rester vigilant et de soutenir ceux qui luttent pour la justice et la démocratie en Russie, malgré les risques encourus.
