Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été marqués par une déception concernant la promesse de zéro déchet. Malgré l’installation de fontaines à eau et de soda, de nombreux spectateurs ont remarqué que leurs gobelets réutilisables étaient remplis avec des boissons provenant de bouteilles en plastique. Des associations écologistes, telles que France Nature Environnement, ont critiqué cette pratique, dénonçant le greenwashing de Paris 2024.
En effet, malgré l’engagement initial du COJOP à réduire les déchets plastiques, les chiffres révèlent une réalité différente. Des millions de boissons vendues aux spectateurs et même distribuées aux athlètes proviennent de bouteilles en plastique, contredisant ainsi l’objectif de zéro plastique à usage unique. L’exclusivité de la distribution de boissons pendant les Jeux par Coca-Cola, un sponsor majeur, a également été critiquée.
Pour pallier à cette situation, Paris 2024 a introduit les « ecocups », des gobelets réutilisables en plastique, vendus avec une consigne de deux euros. Cependant, des inquiétudes subsistent quant au taux de restitution de ces gobelets après usage, car les spectateurs pourraient décider de les garder en souvenir. De plus, la distribution de quatre millions de bouteilles en plastique aux athlètes a suscité une polémique, le COJOP invoquant un impératif de santé publique pour contourner la loi française interdisant la distribution gratuite de telles bouteilles.
Face à ces critiques, des associations telles que Zero Waste France ont appelé les sponsors, en particulier Coca-Cola, à assumer leur responsabilité écologique. En effet, l’implication des entreprises dans la réduction des déchets plastiques est cruciale pour atteindre les objectifs environnementaux. Malgré les défis rencontrés lors des Jeux olympiques de Paris 2024, il est essentiel que les comportements individuels des spectateurs soutiennent une approche plus durable, comme le suggère le Guide de l’éco-supporter de Zero Waste France.