La Maison-Blanche Répond à Raphaël Glucksmann: Une Critique Politique qui Fait des Vagues

Alors que les tensions entre l’Europe et Donald Trump sur l’Ukraine sont à leur comble, le politicien français Raphaël Glucksmann a provoqué un tollé en appelant les États-Unis à « rendre la statue de la Liberté ». Cette déclaration audacieuse a suscité une réponse cinglante de la Maison-Blanche le lundi 17 mars, excluant catégoriquement un éventuel retour de ce symbole français emblématique inauguré en 1886.

Lors d’une séance de questions-réponses, le journaliste de Fox News Pete Doocy a interrogé la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, sur la possibilité que le président Trump renvoie la statue de la Liberté en France. Sa réponse était sans équivoque: « Absolument pas ». Elle a ensuite conseillé à Glucksmann, qualifié de politicien de bas niveau, de se rappeler que c’est grâce aux États-Unis que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui, soulignant l’importance de la reconnaissance.

Le Congrès du Parti Place Publique, où Raphaël Glucksmann a lancé cette diatribe contre Donald Trump, a été l’arène de ses critiques acerbes. Il a accusé les États-Unis de choisir de s’allier avec des tyrans, exigeant le retour de la statue de la Liberté en France. Cette sortie a coïncidé avec un appel téléphonique crucial entre Trump et Poutine, visant à obtenir l’approbation du président russe pour une trêve de 30 jours acceptée par Volodymyr Zelensky. Des discussions sur le partage de territoires et d’actifs ont été évoquées, soulignant les enjeux diplomatiques cruciaux.

Le projet monumental de la Statue de la Liberté, conçu par le sculpteur Auguste Bartholdi avec l’aide de Gustave Eiffel pour l’armature métallique intérieure, a été un processus long et laborieux. Initialement prévue pour célébrer le centenaire de l’indépendance américaine en 1876, elle a finalement été inaugurée avec 10 ans de retard en 1886. Depuis lors, elle est devenue un symbole emblématique de l’Amérique, accueillant des millions d’immigrants à Ellis Island.

Malgré les revendications de Glucksmann, il est clair que la Statue de la Liberté ne quittera jamais le sol américain. Comme le souligne l’Unesco, Lady Liberty appartient à l’État américain, symbolisant les valeurs fondamentales de liberté et d’accueil qui sont chères au peuple américain. Cette controverse politique a mis en lumière les tensions internationales actuelles et la complexité des relations diplomatiques entre les nations.