Un groupe antirégime a pris le contrôle de la majeure partie de la ville d’Alep en Syrie après une offensive éclair contre les forces gouvernementales. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les djihadistes et leurs alliés ont lancé cette attaque, marquant la première fois depuis 2016 qu’Alep est bombardée par l’armée russe.
Les combats ont été violents, faisant au moins 277 morts, et ont été les plus intenses depuis 2020 dans la région. Les rebelles ont également pris le contrôle de la ville stratégique de Saraqeb, au sud d’Alep. Ces événements ont suscité des scènes de panique parmi les habitants de la ville.
Les forces du régime syrien se sont retirées sans combattre, laissant les assaillants prendre le contrôle de nombreux quartiers. L’armée russe a bombardé les groupes « extrémistes » en Syrie pour soutenir les forces du régime, tandis que l’Iran a réaffirmé son soutien continu au pays.
Depuis le début de la guerre civile en 2011, les forces rebelles et djihadistes ont pris le contrôle de certaines parties de la Syrie, notamment la province d’Idlib et les régions voisines d’Alep, Hama et Lattaquié. Le régime syrien, soutenu par la Russie et l’Iran, a repris le contrôle de la majeure partie du pays en 2015, mais les affrontements persistent dans certaines régions.
La situation humanitaire est préoccupante, avec plus de 14 000 personnes déplacées en raison des récents combats, dont près de la moitié sont des enfants. Le calme précaire qui régnait dans le nord de la Syrie a été brisé par cette récente offensive, mettant en péril la vie de nombreux civils.
Il est essentiel que la communauté internationale intervienne pour mettre fin à la violence et trouver une solution politique durable au conflit en Syrie. Les souffrances du peuple syrien ne doivent pas être oubliées, et des efforts concertés doivent être déployés pour assurer sa sécurité et son bien-être.