Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au sud du Liban, mettant fin à plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre les deux parties. Cet accord a été négocié par l’envoyé spécial américain au Liban, Amos Hochstein, avec le soutien des États-Unis et de la France. Il est entré en vigueur mercredi à 4 heures du matin, heure locale.
Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a salué cette étape vers la stabilité régionale. Les présidents américain, Joe Biden, et français, Emmanuel Macron, ont également salué l’annonce de la mise en œuvre du cessez-le-feu, soulignant l’importance de cet accord pour la sécurité des habitants des deux côtés de la frontière.
En plus de l’arrêt des combats, l’accord prévoit une phase de soixante jours de transition pendant laquelle les troupes israéliennes et du Hezbollah devront se retirer de certaines zones. Les Forces armées libanaises vont progressivement se redéployer dans la bande frontalière évacuée par le Hezbollah, avec le soutien de la FINUL.
Pour surveiller le respect de l’accord, un comité de surveillance composé de cinq pays, présidé par les États-Unis, sera créé. Malgré la signature de ce cessez-le-feu, le Hezbollah a déclaré qu’il continuerait à combattre Israël en cas de poursuite de l’offensive à Gaza.
L’accord intervient dans un contexte de tensions élevées, avec des attaques récentes de part et d’autre. L’armée israélienne reste en état de préparation défensive élevé en cas de violation de l’accord par le Hezbollah. Il est important de noter que la situation reste volatile et que la vigilance est de mise.
En conclusion, cet accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah représente une avancée significative vers la stabilité régionale, mais il reste des défis à relever pour assurer une paix durable dans la région. La coopération internationale, notamment entre les États-Unis et la France, continuera de jouer un rôle clé dans le maintien de la sécurité et de la stabilité au Proche-Orient.