Benjamin Netanyahu a annoncé mardi soir qu’Israël accepte un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban, alors que l’État hébreu bombarde massivement Beyrouth et sa banlieue. Les États-Unis estiment qu’un accord de cessez-le-feu est « proche » au Liban, tandis que l’Élysée assure que les discussions ont « avancé significativement ». Le conseil de sécurité israélien se réunit mardi à 15 h (heure de Paris) pour approuver cet accord, selon un responsable israélien cité par l’agence Reuters. Les écoles de Beyrouth et ses environs sont fermées jusqu’à mardi après une série de bombardements meurtriers sur la capitale libanaise la semaine dernière.
L’armée israélienne a frappé en une heure, dans la journée de lundi, environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, le sud et l’est du Liban. En soirée, de nouveaux raids ont visé la banlieue sud de la capitale, selon l’agence nationale Ani. Les frappes ont fait au moins 31 morts, selon le ministère de la Santé. Le ministère de la Santé à Gaza dirigé par le Hamas fournit le nombre des victimes, recueillant des informations des hôpitaux de l’enclave et du Croissant-Rouge palestinien. Il ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants et décrit toutes les victimes comme des victimes de « l’agression israélienne ».
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres. Après les épisodes de guerre, l’Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux, qui concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza.
La situation au Liban reste tendue malgré l’annonce du cessez-le-feu accepté par Israël et le Hezbollah. Il est essentiel que les parties en conflit respectent cet accord pour éviter davantage de pertes civiles. Les discussions et négociations entre les différents acteurs doivent se poursuivre pour parvenir à une résolution pacifique et durable du conflit. Les organismes internationaux et les Nations Unies doivent continuer à suivre de près la situation et à apporter leur soutien pour garantir la sécurité et le bien-être de la population civile affectée par les hostilités.