Orange, l’opérateur télécoms français, envisage un nouveau plan de départs pour les seniors après le succès de son dernier programme en 2022. Ce nouveau dispositif pourrait concerner entre 6 000 et 8 000 salariés sur une période de quatre ans, ce qui équivaut à environ 10% de ses effectifs en France.
Initialement, Orange avait décidé de ne pas renouveler le « temps partiel senior » en raison de son coût élevé et de son impact perturbateur sur l’organisation de l’entreprise. Cependant, suite à une forte demande des employés, la direction a décidé d’ouvrir la porte à un nouveau TPS lors de récentes négociations avec les syndicats.
Les détails du nouveau plan prévoient une période de 2025 à 2028, où les salariés pourraient réduire leur temps de travail cinq ans avant leur départ à la retraite. La première année serait travaillée à 50% avec une rémunération à 70%, suivie de quatre années de temps libre rémunérées à 60%, avec un salaire minimum garanti. Pour être éligible, les employés doivent justifier de quinze ans d’ancienneté et avoir un âge de départ à la retraite compris entre 2026 et 2033.
L’objectif de cette initiative est de réguler les départs anticipés pour éviter les déséquilibres rencontrés lors du précédent plan. De plus, le plan pourrait s’accompagner d’engagements en matière de recrutement, ce qui pourrait contribuer à renouveler les effectifs de l’entreprise.
Le TPS est considéré par la direction d’Orange comme un moyen approprié pour adapter les effectifs de l’entreprise aux évolutions du secteur des télécoms, marqué par des changements technologiques rapides. D’autres grands opérateurs européens ont également mis en place des plans de départs ces dernières années, soulignant ainsi la nécessité de s’adapter aux nouvelles réalités du marché.
En conclusion, ce nouveau plan de départs pour les seniors chez Orange vise à accompagner la transition de l’entreprise vers des activités en croissance, tout en assurant une gestion efficace des ressources humaines. Il s’inscrit dans une démarche plus large visant à maintenir la compétitivité de l’opérateur dans un environnement en constante évolution.