Le premier ministre hongrois Viktor Orban a récemment accueilli un sommet de la Communauté politique européenne à Budapest, suivi d’un Conseil européen des Vingt-Sept. L’événement s’est tenu au Puskas Arena, le grand stade nommé d’après le célèbre joueur de football Ferenc Puskas. Quarante-deux chefs d’État et de gouvernement européens, y compris des membres de l’Union européenne, étaient présents.
Suite à la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines et à la chute de la coalition d’Olaf Scholz en Allemagne, les dirigeants européens étaient préoccupés. La relation avec les États-Unis divise les Européens, et la crise politique en Allemagne a également suscité des inquiétudes.
Malgré les attentes de provocations de Viktor Orban, en raison de son soutien à Trump, le dirigeant hongrois a adopté un ton sobre lors du sommet. Il a abordé des sujets tels que l’avenir des liens avec les États-Unis et renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe.
Orban a également souligné l’importance d’examiner les défis à venir de manière collective et de chercher des réponses dans des directions similaires. Sa vision de l’autonomie stratégique inclut non seulement l’indépendance vis-à-vis des États-Unis, mais aussi un rapprochement avec la Chine et la Russie.
Le sommet visait à promouvoir une approche constructive et à renforcer la coopération au sein de l’Union européenne. Malgré les tensions et les divergences d’opinions, les dirigeants ont cherché des moyens de travailler ensemble pour faire face aux défis actuels.
En fin de compte, la réunion à Budapest a mis en lumière les complexités des relations internationales et les défis auxquels l’Europe est confrontée. Les discussions ont porté sur la nécessité de rester unis et de trouver des solutions communes pour assurer la stabilité et la sécurité de la région.
