Après six jours de débats intenses et parfois confus à l’Assemblée nationale, la crise parlementaire concernant le budget 2025 continue de s’intensifier. Les discussions sur la partie recettes du projet de loi de finances ont été mouvementées, avec des alliances surprenantes se formant entre les différents blocs parlementaires pour contester le texte présenté par Michel Barnier. Malgré les efforts déployés, l’examen du texte est resté inachevé et devrait reprendre le 5 novembre.
Lors des débats, de nombreux amendements ont été déposés, mais seuls une partie a été examinée en raison du calendrier serré. Les députés ont voté en faveur de hausses de fiscalité totalisant 40 milliards d’euros, en plus des 20 milliards d’euros de hausses d’impôts prévus par le gouvernement pour l’année 2025. Ces décisions ont été prises lors de votes serrés, certains étant déterminés par des mobilisations aléatoires des députés dans l’Hémicycle.
Les tensions étaient palpables, avec le Nouveau Front populaire se félicitant d’avoir obtenu plus d’amendements que le bloc central, et le Rassemblement national annonçant qu’il voterait contre la partie recettes du projet de loi. Les députés se sont plaints de la méthode de Michel Barnier, l’accusant de ne pas négocier et de chercher à épuiser le Parlement.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a adressé un ultimatum au Premier ministre pour clarifier la direction qu’il souhaite prendre concernant la partie recettes du budget. Avec de nombreux amendements encore à examiner, il est clair que les débats ne sont pas prêts de se terminer.
En somme, la crise parlementaire autour du budget 2025 continue de diviser les députés et de susciter des tensions au sein de l’Assemblée nationale. Il reste à voir comment la situation évoluera dans les prochains jours et quelles décisions seront finalement prises pour le budget de l’année à venir.