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Bonjour, Le projet de taxe sur l’électricité souhaité par le gouvernement a été retiré du texte. Les députés ont aussi rejeté l’enveloppe allouée à l’Union européenne, que le Rassemblement national venait de raboter de 5 milliards d’euros.

Le premier ministre, Michel Barnier, a présenté le nouveau plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc). Dans un contexte budgétaire extrêmement contraint, le chef du gouvernement a annoncé une augmentation de 75 millions d’euros du fonds Barnier, créé en 1995 et qui permet de financer une partie de la prévention des risques naturels, pour arriver à 300 millions d’euros l’année prochaine. Le reste du plan, qui compile des chantiers sur les feux de forêts, le recul du trait de côte, l’adaptation des écoles ou des hôpitaux, devra encore être discuté avec le grand public et les acteurs de tous les secteurs.

Contre l’avis du gouvernement, les députés ont adopté vendredi dans l’hémicycle un amendement de La France insoumise au budget de l’Etat, visant à créer un nouvel impôt sur le patrimoine des milliardaires. Ce nouvel impôt, qui devra toutefois survivre à la navette parlementaire, prévoit de taxer 2% de la fraction supérieure de patrimoine d’un foyer qui dépasserait le milliard d’euros.

Les députés de la commission des affaires sociales ont rejeté vendredi à l’unanimité la partie « recettes » du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, faisant ainsi tomber l’ensemble du texte. Le débat dans l’hémicycle repartira lundi de la version initiale du projet de loi.

L’Assemblée nationale a rejeté une mesure-clé du projet de budget de l’Etat, qui autorisait le gouvernement à taxer l’électricité à un niveau supérieur à la période d’avant crise énergétique. Le projet de taxe, dont le gouvernement espère 3 milliards d’euros, a été retiré du texte par une coalition des oppositions et des voix de LR, qui ont notamment invoqué le risque pour les factures des usagers.

Alain Trannoy, expert en économie, souligne l’importance de ne pas sacrifier le long terme au court terme, en référence aux coupes budgétaires dans des domaines tels que l’écologie. Il met en lumière les choix difficiles à faire en période de réduction du déficit public.

En somme, l’examen du projet de loi de finances 2025 à l’Assemblée nationale a été marqué par des débats houleux et des rejets de mesures importantes. Les questions liées à l’écologie, à la taxation des plus riches, et à la sécurité sociale ont été au cœur des discussions. Ces décisions auront des répercussions sur la politique économique et sociale du pays pour les années à venir.