Selon l’agence de presse libanaise Ani, les bombardements israéliens à Beyrouth Sud sont les plus importants depuis le début de la guerre entre Israël et le Hezbollah il y a un mois. Mercredi soir, dix-sept frappes aériennes israéliennes ont touché la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, détruisant plusieurs immeubles, selon l’agence libanaise.
Quelques heures auparavant, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en tournée au Proche-Orient, avait appelé Israël à éviter une escalade avec l’Iran, qui soutient à la fois le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban. Il est important de noter que la visite d’Antony Blinken dans la région est la onzième en un peu plus d’un an, alors que les efforts de médiation internationale pour obtenir un cessez-le-feu ont échoué.
Les images des bombardements montrent une explosion massive suivie de plusieurs autres explosions de moindre intensité. Selon l’agence Ani, au moins dix-sept frappes israéliennes ont touché la banlieue sud de Beyrouth, avec des avertissements lancés aux habitants pour évacuer certaines zones. Six immeubles ont été détruits dans le quartier de Laylaki, et un bureau de la chaîne pro-iranienne Al-Mayadeen a également été touché.
Cependant, il n’y a pas eu d’avertissement pour la frappe qui a touché le quartier de Jnah, provoquant la mort d’une personne et blessant cinq autres, selon le ministère libanais de la Santé. La situation est tendue et le risque d’escalade demeure élevé, surtout avec l’Iran prêt à riposter en cas d’attaque israélienne.
Antony Blinken a souligné l’importance pour Israël de répondre de manière à ne pas aggraver la situation, alors que le pays a déjà atteint la plupart de ses objectifs stratégiques à Gaza. Il est crucial de trouver une issue à ce conflit pour éviter de nouvelles pertes humaines et dégâts matériels.
En conclusion, les bombardements israéliens à Beyrouth Sud ont provoqué des destructions massives, et la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour trouver une solution pacifique à ce conflit. Il est essentiel que toutes les parties prenantes s’engagent à la désescalade et à la recherche d’une paix durable dans la région.