Alors que le Hezbollah est affaibli par les attaques israéliennes et les combats dans le sud du Liban, il continue d’exercer son influence politique sur le Liban. Cependant, des forces politiques se mobilisent pour restaurer la souveraineté de l’État, notamment en appelant à l’élection d’un président de la République, bloquée par le Hezbollah depuis presque deux ans.
Malgré les pertes militaires subies par le Hezbollah, il conserve sa mainmise politique sur le Liban en raison de son arsenal militaire, de ses alliés politiques, et de son contrôle sur la décision politique. Le Hezbollah a bloqué l’élection d’un président de la République depuis deux ans en imposant son candidat, Sleiman Frangié.
Des politiciens locaux se mobilisent pour sortir le Liban de cette crise et restaurer la souveraineté de l’État. Le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette résolution demande le désarmement de tous les groupes armés au Liban et l’arrêt des hostilités.
L’opposition libanaise appelle également à la convocation d’une séance parlementaire pour élire un président de la République et demande au Hezbollah de revenir à l’État en application de l’accord de Taëf. Les forces politiques chrétiennes alliées au Hezbollah soutiennent également le déverrouillage du processus présidentiel.
Malgré les appels à un cessez-le-feu et à la restauration de la souveraineté de l’État, l’Iran continue de soutenir le Hezbollah et d’interférer dans les affaires libanaises. Le ministre iranien des Affaires étrangères s’est rendu au Liban pour recadrer les responsables locaux et soutenir le Hezbollah.
La situation au Liban reste tendue, avec le risque de marginalisation du Hezbollah et de réactions potentiellement violentes. Il est essentiel que les forces politiques se mobilisent pour éviter une escalade du conflit et pour restaurer la souveraineté de l’État. Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir du Liban et pour la stabilité régionale.