Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré vendredi que la France ne tolérerait pas de nouveaux tirs israéliens au Liban. Il a souligné que cesser les exportations d’armes utilisées à Gaza et au Liban était l’unique moyen de mettre fin aux conflits, tout en précisant qu’il ne s’agissait pas de désarmer Israël.
La situation dans le sud du Liban reste tendue, avec des affrontements entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste Hezbollah. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a signalé que deux casques bleus sri-lankais ont été blessés par des tirs israéliens. L’armée israélienne a déclaré avoir tiré en direction d’une menace proche de la position de la Finul.
Les tirs israéliens contre des casques bleus ont suscité des réactions vives, y compris en France, où l’ambassadeur d’Israël a été convoqué. D’autres pays, comme l’Irlande et les États-Unis, ont également exprimé leur préoccupation face à ces incidents. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a exigé la fin de toute violence contre la Finul, tandis que la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a déclaré que ces tirs étaient inacceptables.
Parallèlement, des frappes israéliennes à Gaza ont causé la mort de 30 personnes, selon la défense civile de la bande de Gaza. L’armée israélienne a également été confrontée à une intrusion d’un aéronef ennemi au nord de Tel-Aviv, ce qui a déclenché des sirènes d’alerte.
Dans un contexte de tensions croissantes au Proche-Orient, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à l’élimination des armes nucléaires, les qualifiant d’engins de mort. Les États-Unis ont quant à eux annoncé des sanctions contre l’industrie pétrochimique iranienne en réponse aux attaques contre Israël.
La situation reste instable au Moyen-Orient, avec des actes de violence et des affrontements entre différents acteurs de la région. Il est crucial que la communauté internationale intervienne de manière efficace pour éviter une escalade du conflit et promouvoir la paix dans la région.