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Le gouvernement a présenté son projet de budget pour 2025 en réduisant de 4 000 postes d’enseignants, ce qui a suscité des critiques de la part de la gauche et de l’extrême droite. Jean-Luc Mélenchon a qualifié ce budget de calamité, pointant du doigt la diminution des postes dans l’éducation. De son côté, le Parti communiste a dénoncé ces mesures comme des faussaires et des menteurs.

Les critiques se sont multipliées, avec la députée écologiste Éva Sas regrettant que les économies affectent l’écologie, l’assurance maladie et les collectivités locales. Pour Éric Coquerel, il s’agit d’un budget de super austérité qui impacte particulièrement les classes moyennes et défavorisées. Les impôts sur les très hauts revenus ont augmenté de 2 milliards, mais des taxes sur l’énergie vont toucher tous les Français.

Le député socialiste Philippe Brun a également dénoncé un projet d’austérité avec des coupes claires dans les budgets des services publics. Il met en garde contre une spirale d’austérité qui pourrait casser la croissance et détruire des emplois. Le Rassemblement national critique également le projet, soulignant un effort mal réparti qui pénalise les classes moyennes et populaires.

Dans ce contexte, certaines voix au sein du camp macroniste s’opposent aux hausses d’impôts, soulignant l’importance de ne pas freiner la croissance. Le groupe des députés MoDem se montre prêt à s’engager dans le débat budgétaire de manière constructive, tout en appelant à davantage de réformes structurelles.

Enfin, le député de Guadeloupe Olivier Serva juge inenvisageable une baisse du budget pour les territoires d’outre-mer, notamment dans le contexte difficile que traverse la Martinique. Ces différentes réactions soulignent les divergences autour du projet de budget pour 2025 et la nécessité d’un débat approfondi pour répondre aux préoccupations de tous les citoyens.