Une violence extrême a secoué la ville de Marseille ces derniers jours, avec des actes d’une sauvagerie inouïe. Un adolescent de 15 ans a été retrouvé poignardé à 50 reprises et brûlé vif dans le 3e arrondissement de la ville. Ce jeune avait été recruté pour 2 000 euros par un homme de 23 ans, membre présumé de la DZ Mafia, un cartel de drogue local, pour intimider un rival.
Cet acte barbare est lié à la mort d’un chauffeur VTC et joueur de football amateur, survenue deux jours plus tard. Ce père de famille de 36 ans, totalement étranger aux trafics de drogue, a été victime de représailles liées au meurtre de l’adolescent. Le même détenu de la prison de Luynes aurait commandité ce nouveau meurtre pour venger l’honneur, cette fois en recrutant un mineur de 14 ans pour 50 000 euros. Le jeune tueur aurait abattu sa victime avec un pistolet Magnum, avant d’être arrêté par la police.
Ces événements tragiques s’inscrivent dans un conflit entre la DZ Mafia et le clan des Blacks pour le contrôle du trafic de drogue dans la cité du Moulin de Mai. Le procureur souligne la jeunesse des auteurs impliqués et la perte totale de repères qui a mené à ces actes de violence extrême. Avec ces nouveaux cas, le nombre de « narchomicides » à Marseille, des règlements de comptes liés au trafic de drogue, est désormais de 17 depuis le début de l’année.
Cette vague de violence choquante soulève des questions sur la sécurité des jeunes impliqués dans ces réseaux criminels, ainsi que sur les motifs et les conséquences de ces actes extrêmes. Il est essentiel pour les autorités locales de prendre des mesures pour lutter contre cette violence et protéger la population de ces tragédies inacceptables.