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L’économie française est confrontée à des coupes budgétaires potentielles dans divers secteurs, ce qui suscite des inquiétudes parmi les entreprises et les associations. Le gouvernement envisage de réaliser des économies allant jusqu’à 40 milliards d’euros d’ici 2025, ce qui pourrait avoir un impact sur les secteurs bénéficiant actuellement d’importantes aides publiques.

Dans le secteur de la construction, les acteurs plaident en faveur de mesures fiscales supplémentaires pour relancer l’activité. La Fédération française du bâtiment et les promoteurs immobiliers demandent le rétablissement d’un prêt à taux zéro plus accessible, ainsi que le maintien du dispositif fiscal Pinel. Ils craignent également une réduction des aides à la rénovation énergétique des bâtiments, un domaine crucial pour la croissance future de l’industrie de la construction.

Par ailleurs, le secteur des services à domicile, qui bénéficie de crédits d’impôt importants, est également dans le viseur des coupes budgétaires. Les mécanismes de soutien à l’emploi dans ce secteur sont jugés coûteux pour les finances publiques, avec un montant de 8,8 milliards d’euros en 2022. Ces aides visent à favoriser l’emploi des moins qualifiés et à régulariser les heures de travail non déclarées, mais elles soutiennent également des services de confort pour les ménages aisés.

En dépit de ces inquiétudes, certains acteurs du secteur des services à domicile restent confiants dans la pérennité de ces dispositifs, soulignant l’importance de lutter contre le travail dissimulé.

Les entreprises et associations concernées par ces possibles coupes budgétaires surveillent de près l’évolution de la situation et espèrent que des mesures équilibrées seront prises pour garantir la stabilité et la croissance de ces secteurs clés de l’économie française. Il est essentiel de trouver un juste équilibre entre la réduction des dépenses publiques et le soutien aux secteurs privés bénéficiant actuellement d’aides gouvernementales.