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Gagik Snjoyan, un lutteur français d’origine arménienne, a pris une décision difficile en renonçant à participer à un tournoi qualificatif à Bakou en raison du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Cette décision signifiait également dire adieu à son rêve olympique. Malgré sa sélection en tant que numéro 1 français pour le tournoi, Gagik a préféré rester fidèle à ses origines et ne pas participer à l’événement en Azerbaïdjan.

Né à Erevan, Gagik a commencé sa carrière de lutteur en Arménie avant de migrer en France avec sa famille. Il a expliqué que le sport de la lutte était une tradition familiale et qu’il avait grandi en baignant dans cet environnement. Cependant, en raison des tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, il a pris la décision de ne pas se rendre au tournoi, conscient des risques pour sa sécurité en tant qu’Arménien en territoire azerbaïdjanais.

La Fédération française de lutte a tenté de le dissuader et a même proposé des mesures de sécurité supplémentaires, mais Gagik a écouté sa raison et sa famille, qui avaient été affectées par le conflit. Il a laissé sa place à son collègue Mamadassa Sylla, qui a validé son billet pour le tournoi.

Mamadassa Sylla, qui a terminé cinquième aux championnats d’Europe en 2024, est maintenant prêt à représenter la France à l’Arène du Champ-de-Mars. Il a exprimé son ambition de remporter la médaille d’or dans sa catégorie et a dédié sa performance à Gagik, qui a sacrifié son rêve pour ses convictions.

Malgré les défis auxquels ils sont confrontés en raison du conflit territorial entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ces deux lutteurs restent déterminés à poursuivre leur passion pour la lutte et à représenter leur pays avec fierté. Leur histoire souligne l’importance de rester fidèle à ses valeurs, même dans les moments les plus difficiles.